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(
artabsolument
)
no 1 • printemps 2002 page
43
plusieurs gris) les lignes verticales et horizontales, on devine les mouvements le plus souvent vigoureux de la
brosse. Ne dit-elle pas elle-même qu’elle est une “instinctive” ? Plus que de rigueur, il faudrait parler de la cohé-
rence totale de sa recherche avec ses variations si légères, si fines où ne changent que la dimension ou l’emplace-
ment d’une ligne, la profondeur du bleu. Geneviève Asse n’est qu’à peine passée par l’objet (boites, verres, carafes)
juste le temps de poser les plans, d’étudier la transparence, car plus que la réalité c’est l’espace et la lumière qui
l’intéressent, cet espace concentré dans les limites d’une toile (parfois de format réduit et parfois aussi dans les
pages d’un carnet) et qui pourtant ouvre vers l’infini.
Cet interview dans sa brièveté, dans sa concision, ressemble à son œuvre...
Claude Schweisguth
Geneviève Asse
Les boîtes bleues
, 1948, 73x92cm. Huile sur toile.
Photo André Morain.
1...,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14 16,17,18,19,20,21,22