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Sergueï Eisenstein.
Le Cuirassé Potemkine
.
1925, film 35 mm, noir et blanc, 68-80 min.
À gauche : Charlie Chaplin.
Les Temps modernes.
1936, film 35 mm, noir et blanc, 87 min.
On a parfois reproché à la peinture d’être
muette et de ne jamais constituer qu’une
nature morte –
a still life
, dit-on en anglais, une
vie silencieuse. En focalisant toute l’attention
d’un spectateur devenu voyeur sur l’image –
quand bien même celle-ci serait animée –, le
cinéma sans paroles procède lui aussi d’une
vie silencieuse mise en rythme. Si le parlant
a permis au cinéma d’acquérir la vraisem-
blance et la « présence » qui lui manquaient, le
muet – qui n’a d’ailleurs jamais été tel, l’image
étant toujours accompagnée de musique et de
colorisations – lui conférait une vérité et un
perfectionnement du regard qui sont propres
Charlie Chaplin, l’homme-orchestre.
Cité de la Musique – Philharmonie de Paris.
Du 11 octobre 2019 au 26 janvier 2020
Commissariat : Sam Stourdzé et Mathilde Thibault-Starzyk
Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes.
Musée d’Arts de Nantes.
Du 18 octobre 2019 au 3 février 2020
Commissariat : Sophie Lévy, Claire Lebossé
et Zoé Isle de Beauchaine
L’Œil extatique – Sergueï Eisenstein,
cinéaste à la croisée des arts.
Centre Pompidou-Metz.
Du 28 septembre 2019 au 24 février 2020
Commissariat : Ada Ackerman et Philippe-Alain Michaud
