hiver 2007/08 • no 23 •
(
artabsolument
)
page
51
aussitôt. Les pétales fanés de la valériane, d’un iris
laiteux, se combinaient parfaitement aux A noirs et E
blancs du poème
Voyelles
. Quelques semaines plus
tard, un ami me proposa un lot d’anciens actes nota-
riés, qui n’avaient pas été rouverts depuis leur rédac-
tion en 1890, période durant laquelle Rimbaud vivait
au Harar. La graphie de ces ordonnances superposée
à celle du poète m’a permis de prendre pied sur la
planète rimbaldienne.
FJ
|
Dans
Rimbaud le fils
, Pierre Michon déjoue la vul-
gate rimbaldienne où la vie de Rimbaud cache sa
>
Les comptes définitifs.
2006, technique mixte et collage sur papier, 80 x 80 cm. Collection musée Rimbaud.