Stéphane Dauthuille
Né en 1965 à Saint-Malo. Vit et travaille près de Sens (Yonne)
2007
Librairie/galerie
Le Marque-page
de Pont-sur-Yonne
Marché de la Création du Boulevard Richard Lenoir
Galerie Paschos à Grimaud Village, Saint-Tropez
Salon de Montrouge
2006
Salon Mac 2000
Exposition personnelle à la MJC de Sens, Yonne
2005
Exposition itinérante des Artistes contemporains
icaunais (ACI)
2003
Exposition au Hangar, Montrouge
Stéphane Dauthuille, peintre de l'éros
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Découverte
Propos de l’artiste
Je suis peintre dessinateur, plutôt que
peintre tout court. La ligne, le trait, la
composition, les rythmes sont les élé-
ments de base dema pratique. C’est une
tournure d’esprit particulière qui fait
sûrement que la trace, la dynamique, les
chemins priment sur l’état; le “je suis”,
changeant, sur l’être définitif.
La peinture, véhicule de l’énergie
vitale, nourrit le vivant en utilisant les
mises en tension qu’elle peut trouver :
tension entre le vide et le plein, le beau
et le laid, le léger et le dense, le doux et le féroce, le
clair et l’obscur.
Je chasse là où se trouvent les paradoxes. Il faut dans un
même lieu et la chair et le ciel. Et alors; que font-ils?
Mon travail récent s’inspire presque toujours de la
femme, parce que l’éros est une excellente source
d’énergie, parce que l’autre de l’homme est un mys-
tère répété, et parce qu’elle réunit la chair et la grâce.
Je peux aussi travailler l’exubérance végétale, faite
de fertilité et d’élan vers le ciel, et j’aime qu’il y ait des
chaises ou des fauteuils, pour rappeler l’ordinaire, dans
mes tableaux.
Ce que je fais aujourd’hui est double : il y a des peintures
légères, aériennes, transparentes, qui se simplifient,
tendent à l’abstraction ; et d’autres qui sont bien plus
remplies de personnages, d’un réalisme à naïvetés,
compliqué de présences bizarres.
Je cherche à conserver une voie libre tout en voulant
faire un art domestique, destiné à vivre avec.
Pour moi, la peinture se navigue plus qu’elle ne se
maîtrise ; je bricole avec art et sans savoir-faire, ou le
contraire. Je ne suis pas toujours content de moi mais
je suis inlassable. Pratiquement, il y a dans ce métier
quelque chose qui tient du surf, dans l’importance
égale, et de recommencer, et de parfois trouver
le bon fil, la belle course.
Ci-contre :
Robe rouge à rayures.
2006, 100 x 70 cm, gouache, craie et paraffine sur papier.
Femme double en blanc.
2006, 100 x 70 cm, gouache, craie et paraffine sur papier.
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