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Musées de dessins en France
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Patrimoine
Par Bertrand Dumas
Ci-contre :
Maurice Quentin de La Tour.
Portrait de Louis de Silvestre.
1753, pastel sur papier, 63 x 51 cm.
Saint-Quentin, musée Antoine Lécuyer.
Le musée Antoine Lécuyer honore toujours
lenomde sonpremier propriétaire, banquier
à Saint-Quentin. En 1877, celui-ci offre à la
ville son hôtel particulier pour y loger les
collections d’art et le fonds d’atelier de
Maurice Quentin de La Tour, légués en 1807
par le frère de l’artiste à la municipalité.
Les pastels de Maurice Quentin de La Tour, musée Antoine Lécuyer à Saint-Quentin
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Le dessin a le vent en poupe. Expositions en série,
publications diverses, 1
er
salon du dessin contempo-
rain (mars 2007) auront fait tourner, plus que jamais
cette année, les têtes des amateurs, enivrés par tant
de trésors dévoilés.
Mais
quid
des néophytes ? Pour beaucoup, le dessin
ancien et moderne reste un art méconnu. L’intérêt
général pour ce médium est très récent, le marché
lui-même venant à peine d’en évaluer le potentiel.
Pendant longtemps, le dessin ne s’est pas exposé ; il
est vrai qu’il craint la lumière. Seuls les spécialistes
consultaient les feuilles des grands maîtres dans le
secret des cabinets d’art graphique. La situation
peine à changer. Combien d’amateurs savent que ces
“temples du dessin” sont accessibles au public ?
L’alternative proposée par les musées tient à la présen-
tation, par roulement, de leur fonds d’art graphique. Le
musée Fabre de Montpellier, par exemple, vient d’inté-
grer une salle consacrée au dessin dans son tout nou-
veau parcours de visite inauguré cette année. Le cas
est loin d’être isolé et pourtant le dessin reste un
médium peu abordé par les visiteurs. Aussi, la revue
(art absolument)
propose-t-elle d’emmener ses lec-
teurs sur les pas d’artistes dessinateurs dont l’œuvre
est centrale dans la collection d’un musée français.
Quatre artistes, qui ont porté tour à tour le “crayon” à sa
plus haute expression, ont été choisis : Maurice Quentin
de La Tour ouvre la marche, suivi de Jean Auguste
Dominique Ingres, puis Gustave Moreau, et enfin Fred
Deux, seul artiste vivant de ce “grand tour” insolite qui
passe par Saint-Quentin, Montauban, Paris et Issoudun.
1. Musée Antoine-Lécuyer
28, rue Antoine-Lécuyer – 02100 Saint-Quentin
Actu
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La bataille de Saint-Quentin, le 10 août 1557 :
un destin européen
, du 29 juin au 2 septembre 2007
2. Musée Ingres
19, rue de l’Hôtel-de-Ville – 82000Montauban –
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Ernest Pignon-Ernest
, du 6 juillet au 14 octobre 2007
3. Musée Gustave-Moreau
14, rue de La Rochefoucauld – 75009 Paris –
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Gustave Moreau et Joris Karl Huysmans
,
du 27 septembre 2007 à janvier 2008
4. Musée de l'Hospice Saint-Roch
rue de l'hospice Saint-Roch – 36100 Issoudun –
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Hans Bellmer gravé par Cécile Reims
,
du 29 juin au 16 septembre 2007
