Si petit si petit qu’il eut pu se pendre au pied de son lit
Si petit si petit qu’il se pendit au pied de son lit
Au pied de son lit il se pendit il était si petit si petit
Au pied de son lit si petit si petit il se pendit.
Li-Pafoal *
Le distributeur
>
Texte
Je suis né à l’art quand Marcel Duchamp
est mort (ce n’est pas ma faute).
Écrire quoi ? Peindre quoi ? Pour qui ?
Pourquoi ?
Depuis 1967 et ma participation à la
création du groupe Supports/Surfaces,
les mêmes questions m’obsèdent. Je
n’ai jamais cessé depuis de faire et de
défaire l’image de ma pratique de la
peinture pour rester vivant dans l’ate-
lier. L’œuvre doit vivre à son propre
rythme, même si ce tempo n’est pas
encore celui du “regardeur”. La mort
seule mettra les pendules à l’heure et
remplira peut-être les salles des
musées jusqu’à la nausée. Du vivant
de Cézanne, il n’y avait pas grand
monde au portillon. Pareil pour Van
Gogh ou Barnett Newman au Grand
Palais en 1972. Cela vaut pour tant
d’autres. J’ai fait en 1989 une pièce qui
avait pour titre
Attention Danger
Religions.
J’ai été traité de ringard
passéiste ! Aujourd’hui je vous propose
un T-shirt, des torchons, des ser-
viettes et même des vitraux, au titre
évocateur d’une vie meilleure ici-bas :
Sans Dieu je vis mieux
.
Par Noël Dolla
1/
Vue de l’exposition Non
. 1967-2003 au MAMCO,
2003, Genève
2/
Tosca
. 2005, acrylique sur toile, 210 x 340 cm
3/
Sad haleine
. 2005, acrylique sur toile et aquarelle,
340 x 210 cm
4/
Vue de l’exposition Soleil voilé
à la galerie
Les filles du calvaire, Paris, 2005
5/
Fait à la 2, 4, 6, 8 : L’échelle à Bon Dieu
.
2003, acrylique sur toile, 200 x 200 cm
6/
Vue de l’exposition Soleil voilé
à la Galerie
Les filles du calvaire, Paris,
2005, mur de
Gâteau bobo
et d’aquarelles
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