|
esthétique
|
exposition
| artiste |
texte
|
domaine public
|
région
|
événements
|
bibliothèque
|
(
artabsolument
)
no 13 • été 2005 page
27
toujours : «l’Argentine, non. Mais Córdoba, ça oui». Moi je suis
de là-bas, je suis originaire de cette région qui est au nord. Bien
sûr, je vis à Arcueil depuis très longtemps, mais je n’ai jamais
abandonné ma ville et j’y retourne très régulièrement. J’y ai
passé toute mon enfance et cela m’a complètement façonné,
notamment les différentes cultures indiennes dont l es traces
ont commencé à m’intéresser dès cette époque.
Philippe Piguet : Votre travail est apparu sur la scène artis-
tique parisienne dans l es années 1960 au moment même
où s’est développé un mouvement duel qui
était porté d’un c ôté par l e c oncept de
“mythologie quotidienne”, de l ’autre par
celui de “figuration narrative”. Quel rapport
avez-vous entretenu avec cette tendance ?
Antonio Seguí : Dans ma peinture, il n’y a pas
de côté narratif. C’es t peut-être trompeur,
mais il n’y a aucune espèce de narration…
Seguí.
El Zapato (La Chaussure).
1970, huile et graphite sur bois peint découpé, 41 x 45,50 cm. Collection particulière.
>
1,2,3,4,5,6,7,8 10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,...20