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Genocídio do Yanomami: Morte do Brasil,
1989-2018
.
Diapositive issue de la projection audiovisuelle.
Une exposition comme un appel à l’aide, et
une offensive artistique contre les exactions
pratiquées par l’actuel gouvernement brésilien
contre les Yanomami, l’un des derniers grands
peuples de la forêt amazonienne. Dessins de
leurs artistes, documents historiques et quelque
300 photographies prises depuis 1971 par Claudia
Andujar, tous témoignent de l’émouvante
beauté de ces Indiens qui ont vécu pendant
cinq siècles dans leur « terre-forêt » et de leur
lutte face aux invasions prédatrices du « peuple
de la marchandise ». Première étape ici d’une
exposition-manifeste prévue ensuite àWinterthur,
Milan, puis Barcelone.
PAR PASCALE LISMONDE
la fondation de la Commission pour la création
du Parc Yanomami (CCPY) fédérant l’action de
Claudia Andujar et de ses nouveaux amis, le
chaman Davi Kopenawa, allié vite indispensable
et porte-parole réputé capable d’affronter la tri-
bune de l’ONU, et Bruce Albert, anthropologue
français et commissaire de l’exposition de 2003.
Claudia Andujar,
« il faut aider
les Yanomami »
Claudia Andujar. La Lutte Yanomami
Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris
Du 30 janvier au 10 mai 2020
Commissaire : Thyago Nogueira
En 2003, la Fondation Cartier avait consa-
cré une première exposition aux Yanomami,
L’Esprit de la forêt
, avec des photos de Claudia
Andujar. Mais cette fois, le commissaire Thyago
Nogueira, directeur de la photographie à l’ins-
titut Moreira Salles – où il a présenté en 2018
cette même exposition –, souhaite mieux faire
connaître en Europe l’œuvre de cette grande
photographe ainsi que son engagement pour
défendre les Yanomami. Les années 1977-78
scellent une étape plus offensive, marquée par
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