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africain perdure – traduit notamment par une rési-
dence à Saint-Louis du Sénégal pour les lauréats du
Prix DDessin, en partenariat avec l’Institut français.
Après Isabelle Lévénez l’année dernière, Yoon Ji-Eun
a pu y faire fructifier sa pratique de déconstruction
du paysage au contact de celui qu’elle a observé à
l’embouchure du fleuve Sénégal, en ramenant des
travaux pour l’édition 2020. D’autres ont accompli
le chemin inverse, comme Didier Viodé, dont l’album
Heather Benjamin.
Exploding Oath.
2019, acrylique et gouache
sur papier, 76 x 112 cm.
Courtesy Heather Benjamin
et Bim Bam Gallery, Paris.
exposé dès 2013, quand l’Angolais Franck Lundangi
y a été emmené en 2015 par la galerie marseillaise
Polysémie, présente depuis lors chaque année, précé-
dant un autre aîné de l’art du continent, le Sénégalais
William Sagna, né en 1950. Plus jeune – et alors sans
galerie –, c’est sous la forme d’un stand personnel
que la directrice a invité le natif de Lomé Ferdinand
Kokou Makouvia à présenter ses cartographies aux
traits tremblés. En 2020, l’échange avec le continent
