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Astre de pure clarté, qui illumine tel un soleil les artistes arabes de
la génération née en 1930, Benanteur pratique l’art de la joie, avec
une grâce mystique abandonnée et ployante d’inspiration soufie.
Son œuvre de nuit finie, encore trop peu montrée en France, bien
qu’immense comme les sables, fonde l’art algérien moderne. Après
la disparition du peintre le 31 décembre 2017, le musée de l’Hospice
Saint-Roch à Issoudun, ancien Hôtel-Dieu du Moyen Âge, convoque
en majesté sa solitude solaire et son pur silence.
> PAR EMMANUEL DAYDÉ
La disparition dans les nuages de
BENANTEUR
