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Stéphane Blanquet.
Cuirs de l’Aurore à demi-feutrée
.
2016, tapisserie, 170 x 250 cm.
Édition limitée à 8 exemplaires
numérotés de 1 à 8 et 4 épreuves d’artiste.
Bellmer ou Zoran Mušic, mais aussi
des faïences chinoises communistes,
des pièces d’archéologie africaine,
d’art populaire ou syncrétique… «Ma
collection est de nature sociale. Elle
raconte l’homme et son histoire, parle
de racisme, de maladie, des camps, de
la douleur. Ce n’est pas gai. »
L’abbaye d’Auberive, le singulier et le collectif
«L’Abbaye est là pour démocratiser l’art, mais je refuse les aides de l’État. Comme
ça, je fais ce que je veux. Je suis libéral un peu anarchiste.» L’Abbaye a une activité
économique – visites, locations, édition – parfois bénéficiaire, parfois déficitaire.
«On est des petits branleurs de banlieue, mais on fait 20 000 visiteurs quand
même. » Après avoir montré Dado ou Marc Petit, Auberive expose Stéphane
Blanquet. « Stéphane représente ses rêves, ses cauchemars et ses démons. C’est
un travail sur l’intériorité, assez psychanalytique et prolixe. Des livres, il en
crée un tous les trois jours ou presque ! Il embrasse tous les médiums, dessin,