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Randa Mirza.
Résidence
, série
Beirutopia
. 2011 – 2017, tirage couleur, 80 x 110 cm.
Courtesy de l’artiste et galerie Thierry Marlat, Paris.
Beirutopia
viennent casser la vision idyllique que véhiculent ces
trompe-l’œil. D’après l’artiste, ces affiches ont avant tout une
portée politique. Elles masquent la situation réelle de Beyrouth,
et creusent un fossé entre deux “univers parallèles”. Celui des
riches qui vivent dans un monde aseptisé et occidentalisé, et
celui des réfugiés syriens ou palestiniens que l’on ignore et
maintient dans la pauvreté. »
Gabriel Bauret
« Randa Mirza photographie des affiches de chantiers dans le
centre de la capitale libanaise qui, détruit lors de la guerre civile,
fait désormais l’objet de spéculations immobilières. Les bâches,
destinées à promouvoir les quartiers nantis, présentent des bâti-
ments aux lignes et aux perspectives modernistes. Pourtant, à
travers quelques détails (des traces de mains ou de boue, un
tas de briques renversé, des gravas sur le sol), les photos de
Le commissaire général de la Biennale des
photographes du monde arabe contempo-
rain, Gabriel Bauret, s’est entouré d’Olfa
Feki, spécialiste de la scène tunisienne,
et de Bruno Boudjelal, initiateur de nom-
breux ateliers photographiques en Afrique
et en Algérie, pour porter notre attention
sur le vivier artistique encore méconnu
de ces deux pays du Maghreb, et « creu-
ser la culture d’une région » selon ses
propres termes. À cet égard, la Biennale
s’est notamment appuyée sur l’Agence
Deuxième Biennale des photographes du monde arabe contemporain
Institutions et galeries à Paris. Du 13 septembre au 12 novembre 2017
Institut du monde arabe / Maison européenne de la photographie / Cité internationale des arts
Mairie du 4
e
arrondissement / Galerie Binome / Galerie Clémentine de la Féronnière
Galerie Photo12 / Galerie Thierry Marlat / Galerie Thierry Marlat
