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formelle. Ce qui est flottant, c’est l’onde,
l’eau, la soie aussi, ce qui a du sens à Lyon…
Il y a des œuvres où l’idée de flotter est pré-
gnante. C’est le cas de Céleste Boursier-
Mougenot dont l’œuvre
Clinamen
– des
bols qui flottent en se percutant – sera
exposée dans une structure géodésique
de Buckminster Fuller, architecte vision-
naire. L’eau sera aussi présente dans
l’œuvre d’Hans Haacke
Circulation
, ou dans
le silo central où nous exposerons la
Sonic
Fountain
de Doug Aitken. Il y a des rappro-
chements formels, mais sans que cela ne
devienne trop illustratif. J’aime les formes
en cours de définition.
d’
Air de Paris
que dans l’accident, avec la
fracture du
Grand Verre
. Cette idée d’ouver-
ture et d’œuvres pouvant se reconfigurer
est un vecteur fort. Elle infuse encore l’art
contemporain, que j’ai d’ailleurs souhaité
élargir, sortir de son contexte strictement
occidental. Que signifie ce mot pour des
artistes japonais comme Yuko Mohri, zam-
biens comme Anawana Haloba ou encore
brésiliens, comme Lygia Pape ou Ernesto
Neto qui, selon ses mots, « commence là
où s’arrête Hans Arp»?
Ces mondes flottants, il semble aussi que
vous les interprétiez de manière plus
Ola Maciejewska.
Yellow Object «Loïe Fuller Manual by Ola Maciejewska».
2015, performance.