Christian Lapie / Editions Art Absolument / Extrait 1 - page 13

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être, despersonnes anonymesmais réellement présentes.
Leurs silhouettes noircies, leurs conversations de gestes
et de bois, accompagnent levisiteur et le promeneur et se
modifient au fil des variations de la lumière. Ils cohabitent,
pendant quelques mois ou quelques siècles on ne sait,
avec les arbres de tel parc, les jardiniers, les promeneurs
familiers, les immeubles alentours, les travailleurs pressés,
lesenfantsqui passent quotidiennement sans les regarder,
mais qui rient de savoirquecepeuplede statues les garde
et les regarde, émerveillé.
1. Conversation avec Dominique Truco, p. 114
2. Daniel Buren cité par Jean-Marc Poinsot, «
In Situ
, lieux et espaces de la sculpture
contemporaine», in
Qu’est ce que la sculpture contemporaine?,
catalogue d’exposition,
Paris, Centre Georges Pompidou, 1986, p. 327.
aremen, and perhapswomen, anonymous people but truly
present. Their blackened silhouettes, their conversations of
gestures and wood, accompany the visitor or the stroller
and alter with the changing light. They cohabit, for a few
months or a few centuries – it is hard to tell –with the trees
in a given park, the gardeners, the familiar strollers, the
surrounding buildings, the workers in a hurry, the children
who go by every daywithout looking at them, but laugh at
the knowledge that this people of statues is safeguarding
them and watching them in wonder.
1. Conversation avec Dominique Truco, p. 114
2. Daniel Buren quoted by Jean-Marc Poinsot,
“In Situ
, lieux et espaces de la sculp-
ture contemporaine”, in
Qu’est ce que la sculpture contemporaine?,
exhibition
catalogue, Paris, Centre Georges Pompidou, 1986, p. 327.
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