85
/
AIMER
/
PAR EMMANUEL DAYDÉ
Frappant le spectateur d’une stupeur primitive proche de l’abandon de l’esprit
à la chair, les rituels de mort et de résurrection de Zad Moultaka chantent
l’avenir incertain de l’homme, réveillant notre inconscient perdu dans les replis
d’un oubli millénaire. Après la reprise de
ŠamaŠ
à Helsinki et les créations
de
Don’t fall
à Tripoli, de
Premières Nuits du temps
à Nuit Blanche ou de
Gilgamesh
à Metz et Athènes, le moteur archaïque se métamorphose en
électronique du futur. Ainsi parlait Zad Moultaka.
Vue de
ŠamaŠ– Soleil Noir Soleil
, Suomenlinna, Helsinki, 2018.