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disciplines. Une lecture patiente, attentive
et scrupuleuse d’Arthur Danto m’a permis
de (croire) comprendre (mais peut-être
me suis-je égaré…) que le contexte d’une
« œuvre » est ô combien plus important
que ce que l’on regarde qui n’a que faire
de la moindre connaissance de l’histoire
de l’art. Ce qui laisse entendre que ce à
quoi j’ai affaire ici et maintenant n’appar-
tient qu’au présent. Et n’est pertinent que
parce que le contexte est ce qu’il est. Point.
Il va sans dire que si l’on n’est pas assez
On nous l’a dit, répété, rabâché, nous
somme entrés dans la postmodernité.
Laquelle, si l’on en juge par la tambouille
philosophique qui s’est emparée de ce
concept depuis les années 70 du siècle der-
nier, n’aurait plus guère qu’une question à
rabâcher – «Qu’est-ce que l’art ? », ques-
tion à laquelle il serait saugrenu de vou-
loir apporter une réponse comme il serait
très outrecuidant de remettre en cause la
pertinence d’œuvres – j’emploie ce mot
faute de mieux – qui imbriquent toutes les
Nicolas Poussin.
Le Massacre des Innocents
. Vers 1627 – 1628, huile sur toile, 148,5 x 174,5 cm. Musée Condé, Chantilly.
