 
          
            49
          
        
        
          
            Dossier
          
        
        
          Au niveau haut, 51 galeries de référence
        
        
          soit par leur propre notoriété, soit par
        
        
          les artistes présentés, au niveau bas, 22
        
        
          galeries présentant principalement des
        
        
          artistes émergents. Avec un taux de 47 %
        
        
          de galeries étrangères, la foire se place de
        
        
          fait au niveau des foires internationales et
        
        
          saura satisfaire la curiosité des collection-
        
        
          neurs, des professionnels et des amateurs
        
        
          d’art en leur proposant un panorama des
        
        
          cinquante dernières années du dessin
        
        
          contemporain. En réponse à l’actualité,
        
        
          nous avons souhaité exploré le thème de
        
        
          l’engagement artistique, que ce soit au
        
        
          sein de l’exposition culturelle, organisée
        
        
          par notre directeur artistique Philippe
        
        
          Piguet, et dans les
        
        
          
            Drawing interviews and
          
        
        
          
            talks
          
        
        
          [conférences et entretiens publics
        
        
          avec des artistes, ndlr]. Nous préparons
        
        
          déjà la 10
        
        
          e
        
        
          édition au Carreau du Temple
        
        
          du 28 mars au 3 avril 2016, un anniversaire
        
        
          voulu comme une grande fête du dessin
        
        
          contemporain, partagée, c’est notre vœu,
        
        
          par le plus grand nombre !
        
        
          dessin contemporain répond à des défini-
        
        
          tions mouvantes, quand il s’extrait du cadre
        
        
          de la feuille de papier par exemple, et les
        
        
          artistes s’attachent à déjouer les catégo-
        
        
          ries, à s’immiscer dans de nouveaux ter-
        
        
          ritoires. À propos de cette plasticité de la
        
        
          notion de dessin contemporain, comment
        
        
          votre salon s’en fait-il l’écho ? Quelles en
        
        
          sont, peut-être, les limites ?
        
        
          CP
        
        
          |
        
        
          Le sujet des limites de l’appellation
        
        
          «dessin contemporain» agite particulière-
        
        
          ment notre comité de sélection des galeries
        
        
          composé de professionnels internationaux
        
        
          du monde de l’art ! Finalement, le support
        
        
          importe peu : papier, carton, mur, plafond,
        
        
          vidéo, installation dans l’espace, c’est le
        
        
          trait qui doit ressortir, qu’il soit fait au gra-
        
        
          phite, à l’aquarelle, au stylo, à la palette
        
        
          graphique, au fil cousu ou de fer, voire au
        
        
          doigt… Nous cherchons à être l’écho de
        
        
          cette plasticité à la fois sur les stands et
        
        
          à travers les
        
        
          
            Drawing in process
          
        
        
          qui per-
        
        
          mettent au public de décrypter ce qui pro-
        
        
          cède de l’élaboration du dessin en grand
        
        
          format et hors de la feuille. Le programme
        
        
          vidéo coprésenté par Brett Littman, direc-
        
        
          teur du Drawing Center New York, vient
        
        
          compléter cette vision.
        
        
          TL
        
        
          |
        
        
          L’an dernier, la foire avait été saluée de
        
        
          toutes parts pour la qualité des œuvres, la
        
        
          bonne tenue du lieu – le Carreau du Temple,
        
        
          où vous reveniez après être passé par le
        
        
          Carrousel du Louvre –, et, par voie de consé-
        
        
          quence, le grand nombre d’acquisitions réa-
        
        
          lisées. Pouvez-vous revenir sur ce succès?
        
        
          Fort de ce bilan, quelles perspectives voyez-
        
        
          vous pour l’édition 2015 et l’avenir?
        
        
          CP
        
        
          |
        
        
          Effectivement, notre 8
        
        
          e
        
        
          édition au
        
        
          Carreau du Temple a été couronnée de
        
        
          succès tant du point de vue des visiteurs
        
        
          que des exposants. L’architecture carac-
        
        
          téristique du lieu sur deux niveaux, son
        
        
          positionnement au cœur d’un quartier
        
        
          du Marais en plein essor artistique, la
        
        
          proximité d’un grand nombre d’institu-
        
        
          tions ou centres d’art : cet ensemble de
        
        
          facteurs a séduit tous les publics et nous
        
        
          a permis d’accueillir plus de 21 000 visi-
        
        
          teurs. Le retentissement de ce succès a
        
        
          motivé de nouvelles galeries à postuler
        
        
          et nous accueillons cette année plus de
        
        
          21 % de nouvelles galeries françaises et
        
        
          internationales. Pour cette 9e édition, il y
        
        
          aura donc 73 galeries internationales sur
        
        
          les deux niveaux du Carreau du Temple.
        
        
          Ernest Pignon-Ernest.
        
        
          
            José Tomás 20
          
        
        
          . 2014, fusain sur papier,
        
        
          28 x 25,5 cm. Courtesy galerie Lelong, Paris.