est visible, chevauchements compris, doit dire
        
        
          “bonjour” enmême temps; une sorte de polyphonie.
        
        
          Unité donc comme figure ouverte et nouée selon
        
        
          des conceptions plastiques, couleurs, valeurs, à
        
        
          chaque fois renouvelées.
        
        
          En pensant les couleurs aussi comme valeurs de
        
        
          gris, leurs résonances travaillent une luminosité
        
        
          de surface sans éclat ni opacité. Un souci de vérité
        
        
          dans un
        
        
          a priori
        
        
          superficiel.
        
        
          Peindre veut dire une disponibilité entière dans le
        
        
          retrait pour que le tableau soit.
        
        
          Nous sommes constitués dans la réalité du visible
        
        
          et nous voyons que nous voyons.
        
        
          C’est simple et très joyeux quand nous avons l’ob-
        
        
          jet comme principe de réalité. L’artefact reconnu
        
        
          pour tel est ce sur quoi nous pouvons nous appuyer
        
        
          pour délivrer la pensée des pensées.
        
        
          Nicolas de Cuse dans une lettre à Piero de la
        
        
          Franscesca : “Pense la concordance comme l’unité, la dif-
        
        
          férence au contraire comme l’être autre et fais attention au
        
        
          passage mutuel de l’un à l’autre.”
        
        
          Antoine Bénard en quelques dates
        
        
          Né en 1963 à Versailles. Il est diplômé de l’ENSBA.
        
        
          Il vit et travaille à Paris.
        
        
          Expositions personnelles
        
        
          2007
        
        
          Galerie Horizons, Paris
        
        
          2005
        
        
          Galerie Horizons, Paris
        
        
          1998
        
        
          Centre d’art contemporain, Beauvais
        
        
          1996
        
        
          Le 19, Centre régional d’art contemporain, Montbéliard
        
        
          1995
        
        
          Comment c’est
        
        
          , galerie Alyskewycz, Paris
        
        
          1991
        
        
          Galerie de l’école d’art Camille Lambert, Juvisy-sur-Orge
        
        
          Unité 1.
        
        
          2007. Acrylique sur toile, 160 x 132 cm.
        
        
          I
        
        
          printemps 2008    •    no 24     •
        
        
          (
        
        
          artabsolument
        
        
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