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Expositions
des
architectes
Par Alexandra Fau
même, Claude Parent, avec qui il nour-
rit une proximité géographique – Bloc et
Parent sont voisins – et intellectuelle
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,
estime que ses plans inclinés sont bien pra-
ticables (
Maison Cabriolet
). Pour convaincre
les derniers réfractaires, il sert de cobaye
avec Paul Virilio. Tous deux testent en
1968 l’incidence de ce nouveau rapport au
sol sur le comportement humain pendant
30 jours consécutifs sous le contrôle de
médecins, psychologues et sociologues.
Claude Parent modifie définitivement l’ap-
préhension de l’espace. Le parcours est
une succession de heurts et d’embûches.
À l’inverse, le plâtre à la blancheur imma-
culée des
Sculptures habitacles
d’André
Bloc assure la fluidité et la lisibilité d’un
espace complexe pénétré par l’air et la
lumière. Cette vision continue et dyna-
mique s’éprouve à la même époque dans
les scénographies de Frederick Kiesler et
les
Demeures
d’Étienne-Martin. La Villa
Datris présente un projet plus méconnu
de ce sculpteur français, une maquette en
bois qui préfigure la réalisation de l’église
de Bron-Parilly (1952-1953) pour les archi-
tectes lyonnais Grimal et Pagès. Cette
pièce en forme de corps humain, avec le
thorax pour autel, sommeillait dans l’ate-
lier de l’artiste, resté intact depuis sa mort.
Eduardo Chillida aussi conçoit la sculp-
ture d’un seul tenant dans lequel il vient
« creuser » la forme, pour y rechercher le
vide (
Lurra G162
). Chez Jean Dubuffet et
Vue de l’exposition
Archi-sculpture, hommage à Tristan Fourtine
à la Villa Datris, l’Isle-sur-la-Sorgue.
