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et parle de la vie dure des quartiers new-yorkais.
Il avait une exposition dans un musée du quartier
de Soho. La grande différence aux États-Unis par
rapport à la France, c’est que quand vous vous
adressez à un contact même assez important d’un
musée, vous pouvez facilement entrer en commu-
nication avec lui. Ils se sentent obligés d’être au
courant de tout ce qui se passe. Cette obligation
laisse la porte ouverte. C’est le cas dans tous les
domaines, ils veulent tout savoir. Pour vous donner
deux exemples, qui sont impensables en France, j’ai
fait venir à mon atelier le directeur du Guggenheim
et dans mon exposition le directeur du MoMA, celui
du musée de Brooklyn, alors même que j’étais à
peine connu. J’ai aussi pu montrer mon travail au
musée du Bronx et dans une galerie de la 57
e
rue, où
j’ai rencontré les grands du MoMA (William Rubin)
et du Guggenheim (Thomas Messer).
Malgré la constante évolution des codes dumarché,
la trajectoire ici racontée peut, à plusieurs titres,
servir d’exemple. En filigrane, il apparaît que
l’accomplissement passe par la reconnaissance des
pères, puis celle des critiques – ceux-ci servant de
lien auprès des collectionneurs et galeries.
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AVANT-PROPOS
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Franta.
Greffe
. 1972, huile sur toile, 162 x 130 cm.
Franta.
Dépôt 58
. 1993, acrylique sur toile, 200 x 200 cm.
