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ARTISTES
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VALÉRIE CRUYSMANS
Curieuse de découvrir de nouvelles
cultures et façons de travailler la
matière et la forme, la peintre et
sculptrice Valérie Cruysmans a
séjourné dans différents pays pour y
apprendre les pratiques du bronze,
du plâtre, de la cire ou du fer. « Par
un jeu d’assemblage, de collage,
de superposition, je transforme les
matières. Des formes apparaissent,
des histoires se créent. » Celles-ci
oscillent entre une figuration soli-
taire et triste, et une abstraction plus
légère et joviale, moins narrative. À
Paris, Valérie Cruysmans entame
une formation d’art thérapie lui per-
mettant « d’utiliser l’art au service
de l’humain » et de mettre son ima-
ginaire et sa créativité en avant – les
deux activités d’artiste et d’art thé-
rapeute se nourrissant l’une l’autre.
Dans ses réalisations picturales, la
figure de la femme évolue dans un
monde sans homme aux couleurs
tendres, où de grands aplats de
couleurs côtoient des détails d’une
précision infinie. Le temps est sus-
pendu, comme un arrêt sur image,
une immobilité dont se dégage
cependant une tension palpable.
Cette notion de fixité transparaît
dans l’œuvre
Fillette intriguée,
par la
Née à Bruxelles, Belgique, en 1967. Vit et travaille à Bruxelles, Belgique.
SITE •
valeriecruysmans.be
CONTACT •
– +(32)4 96 86 99 66
EXPOSITIONS
2019 •
Parcours d’artistes à Ixelles, Bruxelles, Belgique
2019 •
Exposition,
Changer le regard
. Galerie au Fond du Bois, Tervuren, Belgique
2016 •
Parcours Brabant Wallon, Fête de Saint Martin, Beauvechain, Belgique
L’IMMOBILITÉ SOUS TOUTES SES FORMES
superposition d’aplats de couleurs,
de motifs floraux et de l’enfant pho-
tographié qui nous regarde. Dans
un monde en constante évolution où
l’efficacité est la norme, le renon-
cement delibere a l’action – au
geste – et le choix du silence sont
ici de mise. Ils donnent au travail
melancolique ou joyeux, abstrait ou
narratif de cette artiste polyvalente,
une dimension holistique.
Valérie Cruysmans.
Fillette intriguée.
2018, techniques mixtes sur papier entoilé, 100 x 65 cm. Courtesy de l’artiste.
Mathilde Mascolo
,
d’après le texte traduit
du néerlandais
d’Antonius Willems.
