Nous aimons les simplifications :
James Ensor (1860-1949), c’est le
peintre des masques. C’est vrai, évi-
demment, mais cette grande expo-
sition devrait démontrer qu’Ensor
est, au-delà des thématiques et des
catégories, d’abord un prince de la
peinture, ensuite un artiste inclas-
sable dont les conceptions très
originales englobent le dessin –
certaines de ses œuvres majeures
comme
Les Auréoles du Christ ou
les sensibilités de la lumière
sont
des dessins – et la gravure, l’un
et l’autre relevant d’une même
approche picturale fondée sur une
poétique de la lumière.