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artabsolument
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no 2 • automne 2002 page
29
Claude Viallat
né à Nîmes en 1936, vit et travaille à Nîmes
Membre fondateur du groupe Supports/Surfaces,
Claude Viallat a adopté voilà plus de trente-cinq ans un
procédé d’empreinte d’une forme identique aux allures
d’osselet dont la répétition sur la toile détermine la
composition. Son œuvre, qui fait l’éloge de la couleur,
se développe ainsi d’un support à l’autre interrogeant
les constituants de la peinture.
Pierre Alechinsky
né à Bruxelles en 1927, vit et travaille à Bougival
Figure majeure du groupe Cobra, Pierre Alechinsky
développe depuis quelque cinquante ans une œuvre
forte et poétique, volontiers scripturale, où s’animent
tout un monde de figures inédites. Ses compositions
aux remarques marginales distribuées sur les quatre
côtés de l’image centrale lui permettent d’instruire une
multiplicité de narrations parallèles.
Jean-Pierre Bertrand
né à Paris en 1937, vit et travaille à Paris
Requis par une préoccupation fondamentalement pic-
turale, l’art de Jean-Pierre Bertrand s’empare de
toutes sortes de matériaux et de surfaces d’inscription.
Ses tableaux et installations jouent d’effets de textures
et de lumière, de mélanges alchimiques, substantiels
et organiques, qui renvoient le fait de peinture à l’ordre
du vivant, mieux de l’incarné.
Jean-Pierre Pincemin
Né à Paris en 1944, vit et travaille à Arcueil et à
Authon la Plaine
Après avoir brièvement participé au groupe
Supports/Surfaces et multiplié les expériences plas-
tiques, Jean-Pierre Pincemin est revenu au tableau.
Soucieux de ne pas être pris au piège d’une quelconque
classification, il conduit une œuvre tour à tour figura-
tive et abstraite dont les sautes d’humeur stylistiques
sont le garant de sa liberté créatrice.
Jean-Charles Blais
né à Nantes en 1956, vit et travaille à Malakoff
Au cours des années 1980, Jean-Charles Blais a tout
d’abord développé une œuvre peinte sur revers d’af-
fiches arrachées mettant en jeu l’image du corps. De
plus en plus silhouettée, celle-ci s’est informée par
suite dans toutes sortes de dessins et de tissus décou-
pés auxquels fait écho aujourd’hui un travail de figures
numériques très épurées.
Jean-Michel Alberola
né à Saïda (Algérie) en 1953, vit et travaille à Paris
Apparue au début des années 1980, l’œuvre peinte de
Jean-Michel Alberola s’est immédiatement imposée
par le rôle central qu’elle accorde à la question du
regard. Cultivée, sa peinture se nourrit d’une réflexion
sur l’histoire de l’art, qu’elle en appelle à des récits
classiques ou se revendique de l’héritage des deux
Marcel (Duchamp et Broodthaers).
Georges Rousse
né à Paris en 1947, vit et travaille à Paris
Photographe, Georges Rousse développe depuis plus
de vingt ans une œuvre qui use tant de la peinture que
de la sculpture ou de l’architecture. Recourant au
principe de l’anamorphose, il réalise dans des lieux
désaffectés toutes sortes de figures que, seul, l’œil de
son appareil photographique capte pour être révélées
sur le cliché final.
Natacha Lesueur
née à Cannes en 1971, vit et travaille à Nice
À l’inventaire d’une photographie dite “plasticienne ",
l’art de Natacha Lesueur qui cultive le simulacre relève
tant de l’histoire de l’art, de l’art culinaire que de la
photographie de mode. Dans sa façon de mettre le
corps en jeu, il affiche un dosage subtil entre le déplacé
et le familier, l’inconnu et le reconnu, la répulsion et la
fascination.
Claire-Jeanne Jézéquel
née à Fontenay-aux-Roses en 1965, vit et travaille à Paris
À mi-chemin entre dessin, maquette et installation, la
sculpture de Claire-Jeanne Jézéquel procède du
concept de perspective cavalière. Ses assemblages de
feuilles de contreplaqué souple, soit aplanies au sol,
soit soulevées par des tréteaux, offrent à voir un jeu
complexe de points de vue dans un rapport d’altérité
entre vision frontale et vison aérienne.
Alain Kirili
né à Paris en 1946, vit et travaille à Paris et New York
Tout d’abord familière d’une pensée minimaliste,
l’œuvre sculptée d’Alain Kirili s’est nourrie par la
suite de cultures traditionnelles diverses, tant
indiennes que judaïques ou africaines. Engager la
sculpture en quête d’humanité et de spiritualité dans
une qualité qui la réactive à l’ordre d’une statuaire, tel
est le sens de sa démarche.