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ARTISTES
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Christophe Jacquemot.
#Dress code 2.0.
2019, mortier biologique sculpté
sur toile noire, 100 x 81 cm.
Courtesy de l’artiste.
CHRISTOPHE JACQUEMOT
La pensée courante associe la noir-
ceur aux abysses menaçantes, elle
en fait le lieu du vertige et de la mort,
de la négation et de l’austérité. Pour
Christophe Jacquemot, au contraire,
le noir renvoie à nos origines et fait
penser « au ventre de la terre, où
s’opère la régénération du monde. »
Aussi, l’artiste nourrit-il une fas-
cination pour cette couleur magis-
trale résumant toutes les autres, et
qui leur est antérieure. Car avec la
Né à Metz en 1972. Vit et travaille à Sainte-Mesme (78).
SITE •
christophejacquemot.com
CONTACT •
– 06 08 62 76 94
EXPOSITIONS
2020 •
Salon des Artistes français, Grand Palais, Paris (75)
2019 •
Solo Show, IDA Medicis Galerie, Paris (75)
2019 •
Salon D’Automne, Paris (75)
DU NOIR NAÎT LA LUMIÈRE
lumière sont nées les couleurs; aupa-
ravant, seul trônait le noir. Pendant
vingt ans, Jacquemot travaille dans
l’événementiel et la décoration et
fréquente des architectes, au contact
desquels il développe un goût pro-
noncé pour le travail des volumes, de
l’espace et de la fluidité des formes.
Lorsqu’il en revient à l’art, il sculpte
alors des reliefs, ciselures, stries et
effets sillonnés que sa sensibilité
lui dicte, dans un mortier biologique
sur toile – technique de prédilection
constituant sa distinction. Après ce
travail à blanc de la toile, vient la
mise au noir à l’acrylique : de cette
peinture monopigmentaire naissent
d’infinies variations de lumière, dues
aux reflets du jour sur les différents
états de surface du noir, et renforcées
par l’ajout de couches de vernis. C’est
la lumière originelle qui, alors, sort du
noir. Offrant au regardeur l’occasion
de s’y investir librement, ces compo-
sitions aux motifs géométriques font
appel à notre imagination : il s’agit
de déceler une histoire au travers de
ces ombres. Parfois, celles-ci nous
parlent de notre rapport au monde –
c’est le cas de
#Dress Code 2.0
, œuvre
dans laquelle la présence de codes
barres sur le cou des personnages
interroge notre dépendance aux nou-
velles technologies.
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