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ARTISTES
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Frédéric Haire.
Strauwn Mandala.
2019, encre
et acrylique
sur plexiglas
et dibond,
60 x 60 cm.
Courtesy
de l’artiste.
FRÉDÉRIC HAIRE
Dans une volonté de «dessiner comme
on écrit », Frédéric Haire invente des
« alexandrins » libres et spontanés
venant rythmer ses toiles. Si ses textes
reprenant l’esthétique du graffiti sont
souvent illisibles, certains mots sont
néanmoins révélés : ils permettent à
l’artiste de raconter son histoire, tout
en faisant écho à celles des autres.
L’assemblage de ces « fragments de
vie» formeununivers harmonieux, dont
la richesse émerge des différences et
complémentarités de chacun. En uti-
lisant des symboles (dissimulés ou
exposés), l’artiste cherche à dépas-
ser les frontières et cultures, pour
construire un langage universel. Ces
compositions mosaïques proposent
un équilibre se rapprochant de l’idée
du Yin et du Yang. Frédéric Haire mêle
dans ses tableaux la force de l’écri-
ture, dumouvement et desmosaïques,
à la douceur des mots. Il crée un jeu
de transparence et de superposition
Né à Paris en 1962. Vit et travaille à Capinghem (59).
SITE •
haire.fr
CONTACT •
– 06 03 55 87 27
EXPOSITIONS
2016-2019 •
Représenté par un marchand privé en exclusivité
DESSINER COMME ON ÉCRIT
entre le fond «sauvage» – réalisé par
coulures – et une écriture plus claire.
Dans cette optique, il conçoit notam-
ment des écritures circulaires à partir
dumandala : cette forme signifiant par
extension la sphère, l’environnement
ou la communauté raconte «des his-
toires personnelles, heureuses, en les
répétant comme des mantras, en les
psalmodiant». Certains de ses dessins,
très élaborés et codifiés, en deviennent
semi-figuratifs, semi-abstraits.
MM
