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DOSSIER
POP ART ANGLAIS
GÉNÉRATIONS
“MADE IN ENGLAND”
À L’HEURE DU BREXIT ET DU DIVORCE DIFFICILE ENTRE LA
GRANDE-BRETAGNE ET LE CONTINENT EUROPÉEN, UN INS-
TANTDENOSTALGIE ESTDEMISEQUANDONREPENSEÀ L’HIS-
TOIRE DU POP ART ET À SON ÉMERGENCE OUTRE-MANCHE
DÈS LES ANNÉES 1950. IL S’EST PROPAGÉ DANS LE MONDE
ENTIER POUR DEVENIR UN MOUVEMENT ARTISTIQUE AUSSI
RÉVOLUTIONNAIREQUE LECUBISME ENSONTEMPS. NI ÉCOLE
COHÉRENTE NÉE À UN MOMENT PRÉCIS, NI CONCEPT FACILE
À DÉFINIR, EN GRANDE-BRETAGNE, TROIS GRANDES VAGUES
SUCCESSIVES VONT NÉANMOINS LUI DONNER VIE, À PARTIR
DU DÉBUT DES ANNÉES 1950.
Le terme « Pop Art » est né en Grande-Bretagne au
milieu des années 1950 sous la plume du critique
Lawrence Alloway pour désigner, plus particuliè-
rement dans les arts décoratifs, une tendance à
reprendre et imiter les images des mass media : le
cinéma, la publicité, les bandes dessinées et autres
produits destinés à la consommation populaire.
PAR RENAUD FAROUX
L’ironie veut que
I Was A Rich Man’s Plaything
,
un collage de 1947 d’Eduardo Paolozzi considéré
comme la première œuvre du genre, fût réalisé… à
Paris. Écossais de parents italiens, l’artiste y mani-
feste déjà un mélange de fascination et de détes-
tation pour la culture américaine qui va faire toute
l’ambiguïté idéologique du Pop Art britannique. Et
THE REMAINS OF LOVE. DERNIER REGARD AVANT LE BREXIT
PIASA, PARIS. DU 29 MARS AU 17 AVRIL 2019
LES ARTISTES : BILLY APPLE, CLIVE BARKER, PETER BLAKE, DEREK BOSHIER,
PAULINE BOTY, ANTONY DONALDSON, RICHARD HAMILTON, JANN HAWORTH,
ADRIAN HENRI, DAVID HOCKNEY DAVID INSHAW, ALLEN JONES, GERALD LAING,
LEWIS MORLEY, PETER PHILLIPS, COLIN SELF, JOE TILSON, GABRIEL WEISSMANN
