pas du commentaire, pas du jugement, toutes choses
que je laisse à d’autres franges de l’art contempo-
rain, et qui ne m’intéressent pas, mais bien des
tableaux, des monuments. Comme on dirait « dont
acte». Nous sommes envahis d’images, de vidéos, de
photographies, d’informations, dont la volatilité est
proportionnelle à la masse. La force de la peinture
est puissante, elle arrête, elle pose, elle fait date,
et surtout elle pénètre profondément l’esprit du
regardeur. Depuis 35 000 ans. Et la peinture d’his-
toire porte en elle un paradoxe passionnant, car elle
doit être d’abord une grande œuvre pour atteindre
son objectif de mémoire et de catharsis. L’histoire de
l’art est pleine de tableaux d’histoire ayant échoué,
nous les avons oubliés et ce qu’ils marquaient aussi.
ou
peindre
les
révolutions
arabes
Tripoli
.
2013, huile et bombe sur toile,
polyptyque de quatre panneaux,195 x 780 cm.
Entretien avec Pascal Amel