Page 5 - Aperçu AA 34 mars/avril 2010

ACTUALITÉS
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À gauche :
Vue du musée des Beaux-Arts de Vannes.
Ci-dessus :
Bauduin dans la forêt de Huelgoat (Finistère), novembre 2010.
Du 13 février au 2 mai 2010.
ENTRETIEN AVEC TOM LAURENT
ART ABSOLUMENT | Vous avez tout d’abord réalisé des
peintures, des sculptures, des films et enfin des
interventions sur la nature elle-même. Pouvez-vous
revenir sur votre parcours et l’arrivée de ces diffé-
rents médiums au sein de votre œuvre?
BAUDIN | En 1966, je débute avec des peintures sur bois –
lignes sans forme définie, couleurs primaires – que
je titre Pays Sages. En 1967, radicalisation, je passe
à la sculpture : plans noir et blanc sur contreplaqué
(premières déstabilisations).
1970, départ pour New York. Bourse à l’institut des
arts et des sciences du Brooklyn Museum. Je com-
mence une série de projets dans l’espace appelés
Environnements (œuvres sur papier, structures en
bois, noir et blanc, ruban adhésif). Premiers films
d’interventions dans la ville, N/B, 16 mm. Retour
à Paris en 1974. J’abandonne les actions en ville
pour approcher la nature. Premier film en couleur.
Premiers Dessins de Terre transcrivant souvent mes
actions extérieures et des projections de jardins.
J’ai toujours fait des films en parallèle à mes tra-
vaux d’atelier. Dès 1975, le “support” est la mesure-
démesure que je détourne. Le titre Dé Poser la forme
devient permanent. >
Bauduin,
l’arpenteur du temps