Après Harald Szeemann en 1997, Jean-Hubert Martin en
2000, le Consortium de Dijon en 2003, Stéphanie Moisdon
et Hans Ulrich Obrist en 2007 et Hou Hanru en 2009, c’est
au tour de Victoria Noorthoorn, une commissaire d’expo-
sition indépendante venue d’Argentine, de dévoiler son
regard sur la création contemporaine dans le cadre de la
11
e
Biennale de Lyon. Celle qui a fait ses armes au MoMA
et au Drawing Center de New York avant de rejoindre le
Malba-Fundación Costantini à Buenos Aires, et d’organi-
ser notamment la Biennale de Mercosul à Porto Alegre,
séduit ici par son franc-parler.
Alexandra Fau
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Votre présentation de la manifestation
résonne comme un manifeste. Cette forme litté-
raire empruntée à l’art des avant-gardes historiques
est-elle encore assez efficace pour affirmer votre
engagement ?
Victoria Noorthoorn
|
La forme du texte ! C’est une bonne
question. J’ai simplement choisi la forme qui me per-
mettait d’exprimer, de la manière la plus efficace, les
diverses convictions qui fondent la prochaine édition
de la Biennale.
Une
terrible
beauté
est
née
11
E
BIENNALE DE LYON.
DU 15 SEPTEMBRE AU 31 DÉCEMBRE 2011.
ENTRETIEN ENTRE ALEXANDRA FAU
ET VICTORIA NOORTHOORN, CURATOR DE L’EXPOSITION
À gauche : Eva Kotatkova.
Dessins et collages sur papier.
À droite : Eva Kotatkova.
Dessins et collages sur papier.
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