Exposition art contemporain
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outre, cette sélection présente à la fois des artistes
palestiniens qui vivent en Palestine et d’autres en exil.
Il est frappant de voir que tous abordent les mêmes
thèmes, traités différemment bien sûr, comme la
mémoire, l’exil, l’identité, le déplacement, l’espoir
ainsi que d’autres sujets récurrents chez quelques-
uns comme les check points, les camps de réfugiés…
HFD
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Et l’engagement politique?
MK
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L’engagement politique est bien sûr important et
constant. Il ne faut pas oublier que les camps de réfu-
giés, pour ne citer que cet exemple, sont le quotidien
de ces artistes, qu’ils vivent là-bas ou en exil d’ailleurs.
L’aspect politique est simplement traité différem-
ment, par exemple de façon poétique ou nostalgique.
Je pense à la vidéo très métaphorique intitulée
Chic
Point
de Sharif Waked. Il s’agit d’un défilé de mode
Henri-François Debailleux
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Quelle est l’origine de cette expo-
sition sur les artistes palestiniens ?
Mona Khazindar
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Il relève de la mission même de l’Institut
du monde arabe de faire des expositions pour mon-
trer la création contemporaine dans le monde arabe.
Or, la précédente exposition consacrée à des artistes
palestiniens remontait à 1997 !
HFD
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Qu’entendez-vous montrer avec cette sélection?
MK
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J’essaie de montrer la diversité et la richesse
de la création palestinienne. Dans l’exposition, il y
a ainsi 19 artistes dont 11 femmes ; l’artiste la plus
âgée est née en 1936 et la plus jeune en 1977, ce
qui correspond à peu près à deux générations. Il y a
également une grande variété de médiums utilisés,
puisque l’on trouve aussi bien la photographie que
la vidéo, la peinture, la sculpture, l’installation. En
À gauche :
Kamal Boullata.
Ascension III.
2001.
À droite :
Mona Hatoum.
Every Door a Wall.
2003. Courtesy de l’artiste
et Galerie Chantal Crousel.
Mona Khazindar
commissaire de l’exposition
Entretien avec Henri-François Debailleux
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