ACTUALITÉS
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Françoise Pétrovitch.
Vue de l’exposition 2006.
Sébastien Rinckel.
Exposition collective
En découdre.
2009.
grand nombre possible de personnes de tenter l’ex-
périence, et c’est pour cela que l’espace Écureuil fait
en sorte de toucher des publics variés. Pour ce faire,
c’est la collection elle-même qui voyage et que l’on
retrouve par exemple dans une maison de retraite
pendant quelques semaines, puis dans un centre
d’hébergement pour personnes sans abri ou dans
un hôpital de jour. Si les lieux d’exposition sont dif-
férents, la démarche de faire connaître et de donner
accès à la création contemporaine leur est à tous
commune. Composée aujourd’hui de peintures, de
textes, de photographies, de sculptures ou encore
de compositions musicales, elle présente le travail
d’artistes comme Le Gac, Venet, Morellet, Pignon-
Ernest, Villeglé, Pagès, Bustamante, etc. ; elle sera
exposée dans son intégralité en 2013 à la fondation
même pour fêter une décennie d’existence.
Avec six expositions par an, l’espace Écureuil fait
partie de ces lieux où l’étonnement est la première
étape vers une meilleure connaissance de l’art
contemporain. Car on est toujours surpris lorsque
l’on se rend compte des liens qui unissent les expo-
sitions présentées par la fondation place du Capitole
et la vie de la région Midi-Pyrénées. En début d’an-
née,
En découdre
réunissait douze artistes qui expo-
saient leurs œuvres conçues à partir du textile ; un
partenariat avait alors été monté avec une école
toulousaine de mode (Esimode). Ce mois-ci, à l’oc-
casion de la présence de l’artiste Éric Rondepierre
et de ses photogrammes, c’est la cinémathèque
et son festival
Zoom arrière
qui collaborent avec
la fondation. Comme autant de preuves que l’art
d’aujourd’hui dépend du soin et de l’attention que
chacun lui apporte.
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